Définition des parasites
Êtres vivants qui puisent les substances qui lui sont nécessaires dans ou sur l’organisme d’un autre appelé hôte. Ce sont des intrus qui vivent ou sur la peau ou dans le corps du furet et qui peuvent le rendre malade.
Les puces (Ctenocephalides sp)
Les puces s’attaquent principalement au chien, au chat et au furet.
Elles adorent les endroits chauds, et sévissaient surtout au printemps et en été.
Cependant, à l’heure actuelle, le chauffage de nos maisons leur permet également de proliférer en plein hiver !
Certains furets sont hypersensibles aux puces. Elles provoquent des irritations de la peau et contraignent les furets affectés à s’arracher les poils voire à se blesser en se grattant.
D’autre part, elles peuvent être également porteuses de parasites internes et certains furets fortement infectés peuvent, à la longue, présenter une anémie.
Pour déterminer si votre furet à des puces, il suffit de placer un essuie blanc à terre et de frotter son poil vigoureusement… Des petits points noirs vont tomber sur l’essuie. Aspergez ensuite l’essuie d’eau et regarder si les points deviennent rouges (selles de puces) ou restent noirs (saletés).
Les tiques
Elles enfouissent leurs têtes sous la peau de leur « hôte » et lui sucent le sang, jusqu’à augmenter plusieurs fois de volume. Quand elle est rassasiée, la tique lâche prise en libérant des œufs qui deviendront à leur tour des tiques et ainsi de suite.
Comme pour les puces, une infection massive de tiques peut finir par anémier le furet.
D’autre part, lors de la morsure,les tiques peuvent également engendrer des maladies en infectant votre compagnon avec des virus, des bactéries ou des champignons.
Il est donc préconisé de les enlever le plus rapidement possible à l’aide d’une « pinces à tiques » qui rend la tâche aisée si on s’y prend avec un minimum de douceur. Surtout, n’arrachez pas la tique à l’aide d’une pince à épiler car, bien souvent, la tête reste sous la peau et provoque une infection assez importante. Votre vétérinaire peut éventuellement se chargerde ce travail.
La gale sarcoptique (Sarcoptes Scabiei)
C’est une maladie de la peau liée à la présence d’un acarien microscopique dans l’épaisseur de l’épiderme. Chez le furet, les lésions sont localisées à la tête et à l’extrémité des membres. Il se gratte furieusement, des croûtes apparaissent ainsi que des chutes de poils.
La gale auriculaire (Otacariose)
Ce sont les mites d’oreille, appelées Otodectes Cynotis, qui sont les agents de la gale des oreilles chez les chiens et les chats. Malheureusement, celle-ci est également fréquente chez le furet.
La gale d’oreille se transmet par contact direct entre les animaux.
La plupart du temps, les furets atteints ne présentent aucun signe visible extérieurement à part une quantité de cérumen très importante.
Dans certains cas, il peut se gratter un peu les oreilles ou secouer la tête. Des bactéries peuvent éventuellement venir infecter l’oreille atteinte.
Les aoûtats
Ce sont des acariens qui confient leur progéniture aux bons soins des mammifères (chats, chiens… homme), les larves trouvant « de quoi se nourrir » à la surface de notre peau.
Les larves d’aoûtats forment des « paquets » qui se signalent par l’apparition d’une espèce de « poudre orange » sur le pelage. La peau, elle, est irritée là où elles font festin.
La teigne (dermatophytose)
Il s’agit d’une maladie de peau liée à la présence d’un champignon : c’est ce que l’on appelle une affection fongique. Les agents responsables de cette affection sont le plus souvent Microsporum Canis et Trichophyton Mentgrophytes.
Les lésions se présentent sous forme de plages de peau sans poils, circulaires, parfois croûteuses et enflammées.
La teigne est très contagieuse et très résistante.
Le furet étant carnivore, il peut être victime de parasites internes en mangeant des proies infectées. Les vers se développent alors dans l’intestin du furet, causant de vives douleurs abdominales, des diarrhées, de l’anémie et une perte de poids.
L’ascaris
L’ascaris est un petit vers au corps blanchâtre long de 5 à 13cm qui colonise l’intestin du furet.
Il peut être expectoré ou évacué dans les selles.
Ankylostomes (vers à crochet)
Ver rond dont les larves se fixent à la paroi de l’intestin grêle. Il mesure un millimètre de long.
Plus rares, mais plus redoutables, ils causent une diarrhée sanguinolente et parfois la mort.
Trichure (vers à fouet)
Vers assez rares de 4 à 7 mm de long, ils causent une diarrhée très liquide et nauséabonde. L’animal s’infecte en mangeant de l’herbe contaminée ou les selles d’animaux atteints.
Le ténia (cestode)
C’est un ver dont le corps est composé d’anneaux plats et d’une tête munie de crochets ou de ventouses qui lui permettent de se fixer sur la paroi intestinale des mammifères. Il se développe dans l’intestin du furet où la « tête » est accrochée.
Le plus commun, le dipylidium, peut mesurer jusqu’à 50 cm de long. Lorsqu’il grandit, les anneaux remplis d’œufs se détachent et sont rejetés avec les selles. Par la suite, les anneaux se dessèchent et s’ouvrent en libérant les œufs qui sont ingurgités par les larves de puces. Le furet est contaminé en avalant la puce devenue adulte, en faisant sa toilette ou en mangeant une proie infestée.
La toxoplasmose
La toxoplasmose est une maladie parasitaire provoquée par un protozoaire minuscule qui vit dans les intestins du furet, mais qui peut aussi se transmettre à l’homme. C’est en mangeant des proies ou de la viande crue infectée ou encore en léchant les selles d’un animal porteur que le furet contracte la maladie. Il devient alors anorexique et souffre de troubles intestinaux.
Les coccidies
Les coccidies sont des protozoaires qui vivent dans l’intestin du furet mais ne provoquent pas de lésions importantes. Les symptômes sont les suivants : diarrhée intermittente, perte de poids et parfois traces de sang dans les selles.
Le ver du cœur (dirofilariose)
Le ver du cœur est un petit parasite qui, comme son nom l’indique, s’installe dans le cœur de l’animal hôte (principalement les chats, les chiens et les furets).
C’est la piqûre d’un certain moustique qui contamine l’animal. Le sang infecté circule et le parasite se développe dans le cœur, où il fait obstacle à l’oxygénation du sang par les poumons, causant, à la longue, une mort certaine de l’animal par arrêt cardiaque. Les symptômes sont des difficultés respiratoires et une perte de poids.
Le ver du poumon
Ce ver s’attaque à l’appareil respiratoire du furet. Une fois les poumons infectés, le furet est victime d’une toux récurrente et d’énormes difficultés pour respirer. Les larves du ver sont transmises par les selles d’un animal infecté; elles ont pour hôtes intermédiaires les oiseaux et les petits rongeurs.